Copropriété : GTB ou IoT, quelle solution est la plus rentable ?

GTB ou plateforme IoT : quelle solution pour une copropriété ?

La scène est classique : un bureau d’études propose à un syndic ou à un bailleur d’installer une GTB (Gestion Technique du Bâtiment). Sur le papier, la promesse est séduisante : tout centraliser, tout superviser. Mais quand arrive le devis la réalité rattrape vite l’enthousiasme.

En assemblée générale ou en comité de direction, la question fuse :
— « Est-ce vraiment adapté à notre immeuble ? »

👉 La vérité est que la GTB est un outil puissant, pensé pour les grands complexes tertiaires. Mais pour une copropriété ou un bailleur multi-sites, c’est souvent une solution surdimensionnée, coûteuse et rigide.
C’est là que IoT.Now, plateforme de monitoring agnostique et évolutive, apporte une alternative crédible et rentable.

Qu’est-ce qu’une GTB et quels sont ses avantages ?

La GTB est un système conçu pour superviser et contrôler les équipements techniques d’un bâtiment : chauffage, climatisation, éclairage, sécurité, ventilation.
Elle s’appuie sur des protocoles comme BACnet, KNX, Modbus, et offre une vision centralisée.

Ses points forts :

  • très puissante pour des bâtiments tertiaires >10 000 m²,
  • permet une intégration poussée des systèmes (CVC, sécurité, incendie),
  • donne une maîtrise fine de l’exploitation technique.

👉 En clair : la GTB est une solution complète, mais historiquement pensée pour les grands comptes (aéroports, hôpitaux, sièges sociaux).

Pourquoi la GTB montre-t-elle ses limites en copropriété ?

Un coût disproportionné

Selon l’ADEME, le coût moyen d'installation d’une GTB selon l’ADEME est estimé à 25 à 30 €/m² pour un système classique dans le tertiaire.

Ce montant intègre à la fois le matériel (automates, capteurs, actionneurs), le logiciel de supervision et la main d'œuvre

👉 Exemple : pour un immeuble de 3 000 m², le devis atteint vite 75 000–90 000 € auxquels s’ajoutent 9–20 k€ de maintenance par an en fonction du niveau de supervision, de la taille du site et des prestations souscrites.

Une mise en place lourde

Le déploiement d’une GTB prend plusieurs mois, mobilise des intégrateurs spécialisés et implique souvent des travaux intrusifs.

Une solution propriétaire et rigide

  • Les protocoles sont semi-ouverts, mais l’intégrateur verrouille souvent le client dans son écosystème.
  • Ajouter un nouvel usage = nouveaux modules, licences et coûts supplémentaires.
  • Multi-sites ? Possible, mais rarement fluide : chaque site doit être équipé d’une GTB spécifique.

👉 Résultat : la GTB est adaptée pour une tour de bureaux, mais difficile à justifier dans une AG de copropriété ou pour un bailleur gérant plusieurs immeubles.

Quelle alternative offre une plateforme IoT agnostique ?

100 % ouverte et agnostique

IoT.Now n’impose aucun constructeur, aucun protocole.
👉 Compatible avec tous capteurs et compteurs, la plateforme agrège toutes les données dans un seul tableau de bord.

Multi-cas d’usage, sans limites

Un syndic peut commencer par suivre la VMC et les consommations d’énergie, puis ajouter :

  • l’eau,
  • les ascenseurs,
  • la qualité de l’air,
  • la sécurité des accès.

👉 Pas besoin de réinstaller, IoT.Now évolue au fil des besoins.

Multi-sites natif

Là où une GTB s’installe site par site, IoT.Now permet à un bailleur ou un syndic de suivre plusieurs immeubles dans une seule interface.

Transparence et adoption

IoT.Now génère des exports XLS, CSV et Word que le syndic peut directement présenter en AG, avec des graphiques simples et des commentaires.
👉 Là où une GTB produit des dashboards techniques, IoT.Now produit des rapports pédagogiques et actionnables.

GTB vs IoT.Now : quelle solution choisir pour vos immeubles ?

Critères Monitoring GTB Solution IoT.now agnostique
Public cible Grands bâtiments tertiaires >10 000 m² Copropriétés, bailleurs, mais aussi tertiaire
Sources de données Principalement équipements techniques du bâtiment (CVC, éclairage, chauffage) les équipements techniques du bâtiment (CVC, éclairage, chauffage) et également toutes données d’autres capteurs, du SI et quel que soit le protocole ou l’API en place à développer ou à développer.
Flexibilité d’intégration Système souvent spécialisé, moins flexible aux nouveaux protocoles ou fournisseurs Très flexible, supporte de multi protocoles (LoRa, Sigfox, MQTT, etc.) et marques de fabricants à partir du moment où les données sont ouvertes
Adaptabilité Centré bâtiment tertiaire, avec priorités sur performance énergétique et confort Performance énergétique et confort et peut s’adapter à de multiples cas d’usage en fonction des besoins (maintenance prédictive, prévention d’intrusion …). Un dispositif central évolutif dans le temps.
Architecture Souvent liée à une infrastructure spécifique GTB, câblée ou hybride Plateforme cloud ou en local, scalable, et interconnecté à votre environnement via APIs
Coût et déploiement Plus coûteux à installer (travaux, câblage, ingénierie) Installation légère des capteurs, moins invasive, moins de travaux lourds
Analyse et automatisation Automatisation centrée sur la gestion énergétique du bâtiment Analyse avancée possible, intégration les outils de machine learning, le SI ou d’autres plateformes via des APIs
Interopérabilité Interopérabilité limitée aux équipements du bâtiment Forte interopérabilité entre divers systèmes et appareils IoT
Coût d’installation 25 à 30 €/m², investissement initial lourd (câblage, ingénierie) Coût initial 30-60% inférieur, installation rapide selon les configurations et légère
Coût d’exploitation 1 à 3 €/m²/an, contrats entretien souvent onéreux En fonction du nombre de remontée adaptable à la charge et volume données, coûts modulables, réduction des interventions et déplacements
Retour sur investissement (ROI) ROI entre 3-6 ans. les économies d’énergie entre 10-30%, en fonction des bâtiments et usages En moyenne, le ROI est souvent estimé entre 3 et 5 ans pour des bâtiments tertiaires avec une bonne configuration et une exploitation optimisée. Les économies d’ énergie vont de 10-30% selon les bâtiments BACS en France prévoit une exemption pour les bâtiments dont le ROI dépasserait 10 ans, signe que ce seuil est un indicateur clé réglementaire. ROI potentiellement < 3 ans. ROI accéléré par la réduction des coûts d’installation (plateforme SaaS, capteurs sans fil), diminution des interventions terrain, et optimisation continue via l’analyse des données en temps réel. De part son agilité importante et l’ouverture à l’innovation métier en un point central, la palteforme IoT agnostique offre une meilleure rentabilité sur le long terme.

Pourquoi une plateforme IoT est l’avenir de la gestion immobilière ?

La GTB reste une référence pour les grands sites tertiaires.

Mais dans la majorité des copropriétés et pour de nombreux bailleurs, elle est trop lourde, trop chère et trop rigide.

Avantages spécifiques d'une solution IoT agnostique

  • Centralisation des données issues de multiples capteurs, même provenant de fournisseurs différents, facilitant une vue globale unifiée.
  • Scalabilité et évolutivité, adaptable au développement futur avec ajout ou remplacement de capteurs sans dépendance à un fournisseur unique.
  • Intégration aisée avec d’autres systèmes métiers (ERP, CRM, analytics) grâce aux API ouvertes.
  • Meilleure adaptabilité aux environnements contraints ou hétérogènes, comme la rénovation où le câblage est limité.

En résumé, une solution de monitoring IoT agnostique offre une gestion beaucoup plus flexible, évolutive et interconnectée que la GTB traditionnelle, tout en permettant le pilotage intelligent et en temps réel d’équipements diversifiés issus de multiples sources

👉 IoT.Now apporte une alternative moderne :

  • ouverte et agnostique,
  • multi-sites et évolutive,
  • adaptée aussi bien aux copropriétés qu’aux grands bâtiments tertiaires,
  • avec un ROI prouvé et des rapports clairs pour convaincre copropriétaires et directions.

Vous hésitez entre GTB et plateforme IoT ?
Découvrez comment IoT.Now allie la puissance du monitoring, l’ouverture d’un système agnostique et un ROI concret, aussi bien pour les copropriétés que pour les grands bâtiments tertiaires.

FAQ – Comment IoT.Now allie agilité, économies et transparence ?

1. Une GTB n’est-elle pas plus complète qu’IoT.Now ?

La GTB est puissante, mais fermée et lourde. IoT.Now couvre les mêmes usages (CVC, énergie, sécurité) tout en étant ouvert et évolutif.

2. Peut-on utiliser IoT.Now dans un grand bâtiment tertiaire ?

Oui. Contrairement à une idée reçue, IoT.Now n’est pas limité aux copropriétés. Son architecture agnostique et cloud permet de gérer un siège de 10 000 m² aussi bien qu’un immeuble résidentiel.

3. Pourquoi IoT.Now est plus adapté à une copropriété ?

Parce qu’il ne s’agit pas seulement de collecter des données techniques, mais aussi de justifier les choix en AG. IoT.Now produit des rapports clairs (Word, XLS) que les copropriétaires comprennent.

5. Est-ce que je suis enfermé avec IoT.Now comme avec une GTB ?

Non. IoT.Now est 100 % agnostique. Vous pouvez connecter n’importe quel capteur, ajouter de nouveaux usages ou changer de prestataire sans être bloqué.

Découvrez Iot.now en action !

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Comment les entreprises peuvent s'affranchir des silos technologiques de l’IoT ?

Le manque de standardisation sur le marché de l’IoT et les spécificités des besoins sectoriels engendrent un écosystème fragmenté où chaque fournisseur pousse ses propres standards, rendant l’intégration inter-fournisseurs complexe.

Conséquences ? La présence de silos technologiques : silos de données, de protocoles, de capteurs, de plateformes de monitoring et organisationnels.

La présence de ces silos freinent non seulement la démocratisation de projets IoT en France mais empêchent également les entreprises de tirer pleinement partie de ces avancées technologiques. 

Dans cet article, découvrez comment les entreprises peuvent contourner ces silos technologiques du marché de l’IoT et profiter pleinement des dispositifs IoT sur le long terme. 

Pour tirer pleinement parti de l’IoT, les entreprises françaises doivent chercher à surmonter ces silos technologiques. Voici quelques stratégies pour y parvenir :

1. Prioriser des standards IoT ouverts et interopérables

L’adoption de normes ouvertes et de standards interopérables est essentielle pour réduire les silos. Les entreprises devraient privilégier les solutions qui respectent des normes reconnues, comme les protocoles de communication standardisés (MQTT (Message Queuing Telemetry Transport) ou LwM2M (Lightweight Machine to Machine), CoAP, etc.) et les formats de données ouverts. 

Cela facilite l’intégration des dispositifs et des données, tout en permettant une plus grande flexibilité dans le choix des technologie

Cela facilite l’intégration des dispositifs et des données, tout en permettant une plus grande flexibilité dans le choix des technologies.

Par exemple : une entreprise de services publics en France pourrait adopter des solutions IoT basées sur le standard LoRaWAN pour surveiller ses infrastructures, permettant une intégration facile avec d’autres systèmes IoT sans dépendre d’un fournisseur unique.

2. Privilégier l’interconnectivité des dispositifs IoT

Comme évoqué précédemment, l’interconnectivité fait référence à la capacité des différents systèmes, appareils et plateformes IoT de se connecter et de communiquer entre eux de manière transparente. 

Cela signifie que les capteurs, les dispositifs et les logiciels doivent être capables de partager des données en temps réel, de s‘intégrer avec d’autres systèmes d’entreprise, et de fonctionner ensemble quels que soient les besoins et les contextes sur le long terme pour offrir une vue centralisée des évènements. 

3. Choisir une plateforme IoT agnostique

Il existe 620 plateformes de pilotage et de monitoring IoT sur le marché en France. 90% d’entre elles sont des plateformes spécialisées. 

Les plateformes IoT agnostiques présentent l’avantage de ne pas être liées à un fournisseur, à une technologie ou à un besoin spécifique. Elles permettent aux entreprises de s’affranchir des silos des données et des protocoles et de bénéficier d’une flexibilité maximale sur le long terme. 

En effet, ces plateformes intègrent de multiples protocoles et standards, offrant ainsi une solution scalable et adaptable. Elles centralisent la gestion des différents capteurs, connectivités et les données, tout en offrant généralement des API et des interfaces pour l’intégration avec d’autres systèmes

Cette interconnectivité donne la possibilité à différents systèmes et appareils IoT de se connecter et de communiquer entre eux de manière transparente. Cela signifie que les capteurs, les dispositifs et les logiciels sont capables de partager des données en temps réel, de s’intégrer avec d’autres systèmes d’entreprise (comme les ERP, les CRM ou encore les outils de machine learning) et de fonctionner en harmonie pour offrir une vue unifiée et cohérente des opérations.

Par exemple : une entreprise agricole peut choisir une plateforme de gestion IoT agnostique pour intégrer des capteurs de sol, des drones, des systèmes d’irrigation automatiques et des capteurs de surveillance énergétique provenant de différents fournisseurs, optimisant ainsi la gestion de son exploitation en un point central.

4. Favoriser le Cloud pour une gestion centralisée

La migration vers des solutions basées sur le cloud peut également aider à surmonter les silos grâce à une centralisation des données et des services. 

Ces solutions favorisent bien entendu l’accessibilité et la collaboration pour répondre aux défis des silos organisationnels et permet également une plus grande évolutivité dans le temps. Par exemple, les plateformes de monitoring IoT dans le Cloud permettent facilement d’augmenter le nombre d’appareils IoT et le volume de données générées sans investir dans du matériel supplémentaire.

Les mises à jour et la maintenance sont également simplifiées tout en offrant  un niveau de sécurité et de conformité exhaustifs. Le niveau de protection est bien supérieur à celui que de nombreuses entreprises qui pourraient mettre en place de multiples solutions en interne

De plus, les plateformes Cloud modernes offrent souvent des outils et des services intégrés pour assurer l’interopérabilité entre différents systèmes IoT.

5. Initiez des partenariats et des écosystèmes IoT collaboratifs

Les entreprises devraient également envisager de former des partenariats stratégiques et de participer à des écosystèmes collaboratifs où les technologies et les données sont partagées de manière transparente. 

Ces collaborations peuvent inclure des partenariats entre différents secteurs industriels, ou des alliances entre entreprises et instituts de recherche pour développer des solutions interopérables.

Conclusion : Vers des projets IoT plus accessible et évolutif

Pour démocratiser l’IoT, il est essentiel de simplifier son adoption en réduisant la complexité technique et les coûts associés. 

Même si les silos technologiques représentent un défi significatif pour exploiter pleinement le potentiel de l’IoT, avec une approche stratégique centrée sur l’adoption de normes ouvertes, l’utilisation de plateformes agnostiques, et l’interopérabilité des dispositifs, il est possible de surmonter ces obstacles. 

En s’affranchissant des silos, les entreprises peuvent ainsi accéder à des solutions IoT plus flexibles sur le long terme et plus faciles à déployer et maintenir dans le temps.


Pourquoi les silos technologiques freinent la démocratisation des projets IoT ?

Pourquoi les silos technologiques freinent la démocratisation des projets IoT ?

L’adoption de l’IoT par les entreprises françaises est en retard par rapport aux autres pays Européen. En 2023, 22% des entreprises françaises disposent d’objets connectés contre 29% pour la moyenne des entreprises des autres pays européens. A noter que l’Autriche est à 51%.

L’Internet des objets (IoT) révolutionne de nombreux secteurs, offrant des opportunités pour améliorer l’efficacité, réduire les coûts, surveiller en temps réel et créer de nouvelles sources de revenus. 

Pour autant, l’adoption généralisée de l’IoT est encore freinée par la fragmentation du marché et la présence notamment de silos technologiques.

Ces barrières limitent la capacité des entreprises à exploiter pleinement le potentiel de l’IoT. 

Dans cet article, découvrez pourquoi le marché de l’IoT se compose des silos technologiques et quelles en sont les conséquences pour les entreprises sur le court, moyen et long terme. 

Comprendre les silos technologiques sur le marché de l’IoT

Les raisons de la présence de silos technologiques de l’IoT

Les silos technologiques émergent souvent dans les environnements où les systèmes et les technologies sont développés indépendamment, avec peu ou pas de standardisation. Sur le marché IoT, ce manque de standardisation est l’une des principales causes des silos technologiques mais pas que … 

Les spécificités sectorielles ont également favorisé ces silos technologiques. Les besoins variés des différents secteurs (industrie, santé, agriculture, transport, …) mènent au développement de solutions IoT très spécialisées. 

Ces solutions, souvent conçues pour un secteur particulier et sont rarement compatibles avec celles d’autres secteurs ou cas d’usage, contribuant ainsi à l’isolement technologique.

Si la diversité des technologies permet aux entreprises de choisir des technologies adaptées à leurs besoins spécifiques, elle crée également un écosystème fragmenté où chaque fournisseur pousse ses propres standards, rendant l’intégration inter-fournisseurs complexe.

Ainsi, le marché IoT se caractérise par une grande diversité de technologies, de protocoles et de plateformes de monitoring, souvent développés par de multiples fournisseurs. 

Cette fragmentation technologique conduit à la création de silos, où chaque dispositif fonctionne de manière isolée, sans interopérabilité ou communication fluide avec d’autres systèmes, créant des barrières à l’intégration en complexifiant le déploiement et rendant les projets coûteux

Le marché IoT est relativement jeune et évolue rapidement, avec de nombreux acteurs proposant des solutions propriétaires.

En l’absence de normes universelles, les entreprises adoptent des technologies qui répondent à leurs besoins immédiats, souvent spécifiques à un fournisseur ou à une application particulière, sans se soucier de leur compatibilité future avec d’autres systèmes ou besoins.

Les différents silos technologiques du marché de l’IoT

  1. Silos de données

Les données collectées par les objets connectés sont souvent stockées dans des formats ou des bases de données propriétaires, rendant difficile leur partage ou leur utilisation par d’autres systèmes, applications ou par le SI de l’entreprise (CRM, ERP …). Ce cloisonnement limite ainsi considérablement l’exploitation des données à l’échelle d’une entreprise.

Dans certains contextes, les entreprises peuvent avoir besoin d’intégrer leurs données et alertes directement dans leur ERP ou leurs outils de machine learning pour projeter des tendances futures ou détecter les anomalies et tirer pleinement partie de dispositifs IoT. Les silos de données complexifient considérablement ces intégrations.

2. Silos de protocoles

Le choix du bon réseau pour votre projet IoT est crucial pour garantir des performances optimales, une connectivité fiable et sécurisée. Dans ce domaine aussi, les constructeurs de capteurs proposent différents dispositifs IoT qui utilisent divers protocoles de communication (Zigbee, LoRaWAN, 4G, NB IoT, Bluetooth, …), qui ne sont pas toujours compatibles entre eux.

Beaucoup de fournisseurs IoT développent des solutions propriétaires, conçues pour fonctionner uniquement avec leurs propres dispositifs. Cela oblige les entreprises à s’engager dans des écosystèmes fermés, limitant leur capacité à choisir les meilleurs outils disponibles sur le marché et à innover librement.

Ainsi, une entreprise de logistique choisit un constructeur de capteur et le protocole NB IoT pour géolocaliser sa flotte de véhicules la première année. 6 mois plus tard, l’entreprise pourrait également vouloir corréler ces premières données pour s’assurer que la chaine du froid n’a pas été rompu durant un trajet avec un capteur LoRWan disponible chez un autre constructeur. Dans ce cas, l’entreprise a fait le choix de 2 constructeurs et 2 protocoles qui risquent de ne pas être intéropérable et par conséquent la corrélation des données et son analyse serait tout simplement impossible.

3. Silos de plateforme de monitoring IoT

Il existe aujourd’hui plus de 620 plateformes sur le marché. Les entreprises adoptent souvent des plateformes IoT spécifiques à un fournisseur ou à un seul cas d’usage, limitant ainsi l’intégration avec d’autres solutions ou d’autres usages futurs.

Les données ne peuvent être corrélées, limitant ainsi sa réelle valeur ajoutée.  Si il est naturel de choisir une plateforme spécialisée pour un besoin spécifique, à terme, ce phénomène d’acquisition de plateformes “sur étagère” conduit à un empilement de plateformes de pilotage IoT difficilement maintenables dans le temps pour les entreprises.

Ainsi, une entreprise de distribution d’énergie pourrait utiliser des capteurs IoT pour surveiller la production d’énergie solaire et éolienne, mais si les données ne sont pas centralisées sur une même plateforme, l‘optimisation globale de la production devient difficile.

4. Silos organisationnels

Des départements ou des divisions au sein d’une même entreprise peuvent utiliser des technologies IoT différentes, sans coordination, ce qui conduit à des inefficacités, des redondances et un surcoût d’acquisition et de maintenance.

Les 4 conséquences majeurs des silos pour les projets IoT

La complexité d’intégration dans les projets IoT

L’un des principaux impacts des silos technologiques est la complexité accrue de l’intégration des systèmes IoT. Lorsque des dispositifs ou des plateformes ne peuvent pas communiquer entre eux, les entreprises doivent investir des ressources considérables dans la gestion de projet, le développement de passerelles ou de solutions intermédiaires pour permettre une interopérabilité

Cela augmente les coûts, ralentit les projets, et peut même compromettre la fiabilité des systèmes. Les entreprises peuvent ainsi hésiter à investir dans des projets qui nécessitent des intégrations complexes et coûteuses. 

Une vision ROIste des projets IoT en demi-teinte

L’existence de silos de données implique que les informations cruciales sont dispersées dans des bases de données isolées, ce qui complique leur analyse globale. 

Pour une entreprise, l’incapacité à centraliser et consolider les données provenant de différents dispositifs IoT limite la visibilité sur les opérations, réduit la capacité à prendre des décisions éclairées, et empêche l’exploitation des avantages de l’IoT à plus grande échelle comme le Big Data et l’intelligence artificielle.

Les silos de l’IoT freinent l’innovation des entreprises

Les écosystèmes IoT fermés limitent l’innovation en restreignant la capacité des entreprises à expérimenter de nouvelles technologies. Lorsque chaque nouvelle technologie nécessite une intégration complexe avec les systèmes existants, les entreprises sont moins enclines à adopter des innovations. 

Ce manque de flexibilité peut empêcher les entreprises à identifier des avancées technologiques leur permettant de rester compétitives.

Des risques de sécurité accrus par les différents dispositifs IoT

Les systèmes IoT en silos sont souvent moins sécurisés car les dispositifs isolés ou certaines plateformes peuvent ne pas bénéficier des mises à jour de sécurité ou des protocoles de protection les plus récents. 

De plus, chaque passerelle ou solution de contournement utilisée pour surmonter les silos crée une nouvelle surface d’attaque potentielle pour les cybercriminels.

L’ensemble de ces conséquences dues à la présence de silos technologiques ralentit considérablement l’adoption de l’IoT. En effet, les entreprises peuvent hésiter à investir dans des projets qui nécessitent des intégrations complexes et coûteuses.

Cela limite la portée de la transformation numérique et empêche les entreprises de bénéficier pleinement des avantages de l’IoT.

Pour tirer pleinement parti de l’IoT, les entreprises françaises doivent chercher à surmonter ces silos technologiques et privilégier des dispositifs ouverts et flexibles.